Numéro d'avril 2005

Le 29 Mars 2005 à 13:42

Un peu en avance sur les poissons...

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You scored as Christianity. Your views are most similar to those of Christianity. Do more research on Christianity and possibly consider being baptized and accepting Jesus, if you aren't already Christian.
Christianity is the second of the Abrahamic faiths; it follows Judaism and is followed by Islam. It differs in its belief of Jesus, as not a prophet nor historical figure, but as God in human form. The Holy Trinity is the concept that God takes three forms: the Father, the Son (Jesus), and the Holy Ghost (sometimes called Holy Spirit). Jesus taught the idea of instead of seeking revenge, one should love his or her neighbors and enemies. Christians believe that Jesus died on the cross to save humankind and forgive people's sins.
Christianity83%
Satanism71%
Paganism63%
Judaism58%
Buddhism50%
Islam42%
atheism33%
agnosticism33%
Hinduism0%

Voici un petit florilège de quelques "vérités" énoncées dans le guide Adopte la Net attitude.Pour les grincheux qui m'accuseraient de faire l'apologie du piratage, voyez ma position sur le sujet.

Source : Guide de sensibilisation pour les jeunes internautes : "Musique et film : Adopte la Net attitude".

Réalise une chose : si, lorsque tu télécharges une musique ou un film sur les réseaux P2P, ceci te conduit à ne plus acheter de CD ou de vidéos, ou à ne plus aller au cinéma, une partie du monde artistique ne gagne pas d'argent.

Pas nécessairement : ça permet aussi d'essayer avant d'acheter, ou de patienter en attendant la sortie d'un DVD. On peux aussi avoir déjà acheté un CD ou un DVD et récupérer la version numérique sur Internet pour ne pas s'embêter à le faire soi-même.

L’artiste est souvent le premier touché : il gagnera moins, et ce sont les plus “petits” qui risquent de disparaître. Mais, il y a plus grave encore. Si tout devient gratuit, alors il n’y a plus d’argent pour découvrir de nouveaux talents et lancer de jeunes artistes. La diversité de la création artistique peut être menacée !

Ca permet aussi de découvrir de nouveaux artistes, ces derniers touchent donc un public qu'il n'auraient pas atteint par les moyens traditionnels. Et de toute façon, on n'entend jamais parler de la plupart des “petits”, nouveaux talents et jeunes artistes, sans parler des artistes étrangers (hors États-Unis d'Amériques et Grande-Bretagne).

3 conseils à suivre pour rester cool :
1/ Télécharge les oeuvres des artistes que tu aimes sur les sites de vente en ligne.
2/ Quand tu as téléchargé une oeuvre sur ton ordinateur, ou que tu l’as copiée à partir d’un CD, ne la mets pas en partage sur les réseaux P2P sans autorisation.
3/ Ne revends jamais la copie d’une oeuvre sur laquelle tu ne possèdes pas de droits d’auteur.

Ca n'est évidemment pas valable pour les oeuvres dont les auteurs ont explicitement autorisé le libre partage. Par contre on a le droit de copier de la musique depuis son CD. Question à 20euros, pourquoi les faux CD protégés contre la copie alors ?

Conclusion

Sans surprises, un rappel des règles utiles (et ça c'est bien), mais on passe vite sur les oeuvres librement disponibles (et ça c'est moins bien...).

Bon point tout de même : on rappelle qu'on a le droit de copier de la musique depuis son CD.

Depuis quelques jours, des programmeurs ont mis à disposition sur Internet un programme qui permet d'acheter de la musique sur le site iTunes Music Store d'Apple, sans passer par le logiciel fourni, qui ne fonctionne que sous Microsoft Windows et Apple MacOs X. Le programme permet donc aux utilisateurs de Linux de bénéficier de ce service de musique en ligne.

Or, et c'est là que ça devient rigolo (enfin pour moi en tout cas) c'est que ces programmeurs ont découvert que les fichiers musicaux reçu ne sont pas protégés : c'est le logiciel fourni par Apple qui rajoute la protection !

Apple a réagit très rapidement et a donc diffusé une mise à jour du logiciel, aussitôt déjouée par ces programmeurs, puisqu'il s'agit juste d'un changement de protocole pour envoyer le fichier.

Apple sort donc son argument massue : d'après les conditions générales d'utilisations, on n'a pas le droit d'utiliser un logiciel autre que celui fourni. Traduction : Oh, les vilains garnements ! Vous n'êtes pas fair play ! C'est pas du jeu de ne pas utiliser mon logiciel !.

Mon avis personnel : Apple se couvre de ridicule en envoyant des fichiers non protégé au client. J'étais persuadé (et le serais encore si des esprit curieux n'étaient pas là) que les fichiers reçus était déjà protégé.

Pour quelque raison que ce soit, en déportant l'installation de la protection sur le client, Apple a oublié le fil directeur de la gestion numérique des droits : la maîtrise totale du fichier vendu.

Pour l'histoire, parmi les programmeurs qui ont fait la découverte, il y a le celui qui a cassé la protection des DVD, permettant à tout utilisateur d'un ordinateur de visionner un DVD, même sous Linux.

J'ai déjà eu l'occasion de dire que je n'aime pas les DRM qui protègent notamment les vidéo et les musiques vendues sur Internet, mais je vais tâcher de mieux explique mon point de vue dans cet article.

Avertissement

Pour que les choses soient bien claires, non je n'encourage pas la mise à disposition sur Internet d'oeuvres dont les auteurs n'en ont pas explicitement donné l'autorisation. Bien au contraire, j'estime que les poursuites des internautes contrevenants, et leur condamnation lorsqu'ils sont jugés coupables, sont justifiées, à défaut d'être judicieux pour l'image des majors.

Personnellement quand je télécharge, je ne télécharge que des oeuvres dont les auteurs ont explicitement autorisé la diffusion sur Internet, généralement sur leur site. Et j'achète les CD qui m'intéressent (enfin, je demande d'abord au vendeur si c'est un véritable CD, pas un faux CD qui ne fonctionne donc pas sur tous les lecteurs CD). Et si je ne peux pas acheter, pour quelque raison que ce soit, je m'en passe, tout simplement.

Un autre point qui m'agace, c'est l'amalgame entre une technologie (MP3, P2P, etc...) et l'utilisation déviante possible de ces technologie (des phrases telle que Le MP3 c'est du piratage, ou encore Le téléchargement gratuit et légal n'existe pas)

Enfin, l'exposé est relativement simplfié, mais j'estime que je reste raisonnablement proche de la réalité.

La gestion numérique des droits, comment ça marche ?

Le but de la gestion numérique des droits, c'est de vérifier qu'une oeuvre (musique, vidéo, logiciel, etc...) distribuée sous la forme d'un fichier informatique est légitimement utilisable par un spectateur (écouter de la musique, regarder une vidéo, utiliser un programme, etc...)

La gestion numérique implique donc 2 machines reliées entre elles, généralement via Internet :

  • La machine de l'utilisateur final (auditeur, spectateur, utilisateur, etc...), qu'on appellera client
  • La machine du fournisseur du fichier, qu'on appellera serveur

Permis d'ouvrir...

Afin de déterminer si le client a le droit d'exploiter un fichier protégé par la gestion numérique des droits, il faut d'abord savoir ce que signifie exploiter un fichier. C'est l'objet de la licence, le texte super long et super soporifique qui s'affiche à l'installation d'un logiciel par exemple, qu'en général on ne lit jamais car on clique de suite sur le bouton suivant, éventuellement après avoir fait défiler le texte jusqu'au bout et coché la case j'accepte le contrat. La licence est donc le contrat qui définit l'usage du fichier par le client.

Le fichier protégé contient donc les termes de la licenses sous une forme électronique, directement exploitable par le système d'exploitation ou un autre logiciel (lecteur multimédia par exemple).

Vos papiers s'il vous plaît !

Le client dispose donc d'un fichier protégé, dont les conditions d'utilisations sont incluses. Mais comment le client peut-il vérifier que la license est valable ? Si ça se trouve, le fichier protégé provient d'un e-mail d'un copains, ou bien on l'a téléchargé grâce au P2P.

Pour vérifier le fichier protégé a été légitimement acquis, le client va contacter le serveur, et lui fournir la license à vérifier, et des éléments d'identification de l'ordinateur. (En général, ces éléments d'identifications sont déterminer lors de la première connexion au serveur, ou encore lors de l'inscription). En retour, le serveur confirmera la licence ou la rejettera. Dans ce dernier cas, le fichier n'est pas ouvert.

Une question de confiance

Le coeur d'un système de gestion numérique des droits est donc le serveur, qui a littéralement droit de vie ou de mort sur les fichiers qu'il protège (certains systèmes effacent les fichiers protégés dont la licence n'est pas valable). Ce serveur appartient au fournisseur du fichier, et par conséquent, l'utilisateur n'a aucun contrôle dessus.

L'utilisateur doit donc faire confiance au fournisseur pour maintenir l'intégrité et le bon fonctionnement du serveur. Pour reprendre le discours commercial de Microsoft Corporation, c'est l'informatique de confiance (trusted computing).

Et voilà, moi je ne fais pas confiance. Qui me dit que le fournisseur ne va pas changer les termes du contrats sans mon accord ? Qui me dit que le fournisseur ne vas pas espionner mes habitudes ? Qui me dit que le fournisseur sera capable de maintenir l'intégrité et le bon fonctionnement du serveur ? Qui me dit que mes contrats seront toujours valides lorsque je changerais d'ordinateur ou de système d'exploitation ?

Valse – Ferdinando Carulli

Le 22 Mars 2005 à 22:06

Un classique du domaine public, interprété à la guitare.

Télécharger valse_carulli_01.ogg

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Liberté inside, SACEM outside

C'est moi qui l'ai fait (^_^)

Le Blog Anti-Voitures

Les différents articles du Register, de l'Inquirer, ou encore de PC Impact, illustrent parfaitement la raison pour laquelle je refuse les fichiers musicaux affublés de DRM : du jour au lendemain, les règles changent, et tous les morceaux (plus exactement, les licenses) acquis sont impactés rétroactivement.

Pour que les choses soient claires, je ne reproche pas les auteurs et leurs ayants droits d'utiliser les DRM pour vendre leurs oeuvres, c'est leur droit le plus strict. Mais de même, c'est mon droit de ne pas vouloir acheter du vent.

Petite pub en passant, vous trouverez des morceaux de musique légales et gratuites sur mon site. Les fichiers sont en OGG Vorbis, un format de fichier non breveté, et sans DRM. Les licenses utilisées sont assez permissives, elles vous permettent aux minimum de partager la musique avec qui vous voulez.

Enfin si vous chercher de la musique légale et gratuite sur le net, allez voir http://musique-legale.info/.

Nouvelle bannière...

Le 08 Mars 2005 à 14:11

Suite au passage en force concernant la directive sur les brevets logiciels, j'ai créé une bannière pour l'occasion. Le drapeau original est une création de miluz sous license Free Art. La bannière est donc distribuée avec la même license.

...pour ceux qui en doutaient encore.

En l'état du dossier, la brevetabilité des logiciels ne peut être adaptée au niveau européen pour des raisons techniques, juridiques et stratégiques.

Techniques, parce qu'un logiciel est un objet complexe qui rassemble des milliers d'idées élémentaires dont il est très difficile de s'assurer qu'elles n'ont pas chacune déjà été utilisées. Les offices d'attribution des brevets ne pourront pas faire d'enquêtes d'antériorité complètes.

Juridiques, car nous devons éviter pour l'Europe un système de brevet à l'américaine, où les brevets sont très facilement accordés, charge aux avocats de régler les contentieux, et dans lequel les petites entreprises, faute de moyens financiers, ne peuvent pas se défendre vis-à-vis des grosses.

Stratégiques, car ils font peser le risque de la vassalisation de l'Europe en matière de technologies logicielles. Le système proposé par la Commission comporte ainsi des risques forts de bridage de l'innovation. Il existe cependant d'autres explications que l'existence de brevets à l'origine de la création ou au renforcement de monopoles sur les logiciels. Ainsi dans le cas des traitements de texte et des tableurs, certaines pratiques commerciales anticoncurrentielles ont ainsi fait l'objet de procédures judiciaires retentissantes, notamment aux Etats-Unis.

C'est pourquoi le projet de directive européenne sur la brevetabilité des logiciels n'est pas acceptable. Nous devons nous donner les moyens de défendre notre créativité, nos entreprises et notre indépendance technologique. Je désire que cette ambition française soit partagée au plan européen.

Extraits de "Les réponses de Jacques Chirac", campagne présidentielle de 2002

Autres citations

Tout est dit là...

Après le mic-mac de la Commission pour faire passer le texte en première lecture, je n'ose imaginer ce qui va se passer en deuxième lecture... Ce mépris de la démocratie est vraiment très "néo-communiste", pour reprendre le terme utilisé par Bill Gates pour qualifier ceux qui s'opposent à la brevetabilité des logiciels.

Si je veux devenir un écrivain à succès avant l'adoption définitive de la directive, je ferai mieux de me bouger le séant...

En attendant, voici le nouveau drapeau de l'Europe...

Le nouveau drapeau de l'Europe

Vu hier (dimanche 6 mars 2003) sur LCI. C'était un rassemblement pour marquer la journée internationale des femmes du 8 mars, déclaré "illégal". Mais l'image de ces femmes matraquées et piétinées par les policiers est chaquante, d'autant plus pour un pays qui a l'ambition de devenir un membre de l'union européenne. Il n'y aura pas trop de 10 ans.

Pour relativiser, je me rappelle d'images semblables (toujours sur LCI) d'un journaliste tabassé par les forces de l'ordre française, lors de la contestation des intermittents du spectacle, il y a un ou deux ans...

Liens internet

Après une nouvelle mue, Sporniket.com adopte un style quasi définitif (il ne manque plus que le logo, ce qui ne saurait tarder).

Les couleurs sont reprise du thème pasteltopia.

Cette nouvelle rubrique liste des fichiers de musiques à télécharger légalement et gratuitement que j'ai interprété et/ou composé.

Greensleeves

Le 05 Mars 2005 à 05:50

Un classique du domaine public, interprété à la guitare.

Télécharger greensleeve.ogg

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Liberté inside, SACEM outside

Sporniket the star

Le 03 Mars 2005 à 11:42

Ça y est ! J'ai acheté mon mini studio, un Fostex MR-8.

Je vais pouvoir enregistrer des morceaux de guitare (répertoire classique dans le domaine public et mes compositions) et les mettre sur le site.

À suivre...

Dans l'article précédent, mon exemple de gabarits, utilisé par sporniket.com, utilise le terme de pagelet.

Je vais approfondir le sujet un petit peu, car cette solution me paraît prometteuse pour la gestion de contenus d'un site web comme le mien.

Définition

J'appelle pagelet un extrait de code HTML autonome, associé à un identifiant et à un libellé (pour l'affichage). Le mot en lui même s'inspire du terme "portlet" (module d'un site de type portail, identifiée par une zone d'affichage sur la page web du site).

Modélisation

Modèlisation de la table PAGELET
Colonne Type Gestion Commentaires
SID Nombre Entier SID > 0 Auto-incrémentée
GID 256 caractères maximum /(([0-9A-Za-z]+)(/[0-9A-Za-z]+)*)/ Identifiant alphanumérique. On choisi de le faire ressembler à un chemin de fichier.
LABEL texte libre Libellé affiché. On y mettra le titre.
DESCRIPTION texte libre Texte libre. Corps du pagelet.

Une première constation : le contenu du pagelet est statique, dans le sens où il n'est pas calculé lors de l'affichage, contrairement à une application classique (un portail et ses portlets par exemple).

Deuxième constatation : personnaliser une pagelet en fonction de l'utilisateur est très difficilement faisable, et tout aussi difficile à gérer.

La conclusion logique : le système des pagelets est adaptés au sites présentant un contenu identique pour tous les utilisateurs, et offrant peu d'interaction avec l'utilisateur.

Un site peut utiliser le système des pagelets pour affichés tous les modules non personnalisées.

La puissance cachée des pagelets

Le site à visiter est donc un assemblage de pagelets et l'ensemble des pagelets est stocké dans une table de base de données.

Quand webmaster, il dispose d'un outils simple de gestion (affichage de la liste des pagelets pour modification, création et suppression).

Cet ensemble constitue la base d'un système modulaire et extensible, capable de s'adapter aux besoins du webmaster (dans les limites inhérentes au système des pagelets).

Interaction avec les visiteurs

Rien n'empêche un pagelet de contenir un formulaire HTML autonome pour interagir simplement avec le site. Le traitement du formulaire doit avoir lieu dans un script séparé (valeur de l'attribut "action" de la balise "form"). Après traitement, le script redirige sur la page normale du site.

Mise à jour d'un pagelet par programmation

Certains pagelets peuvent être une collection de liens, ou bien consister en un inventaire d'une collection de pagelets. Pour faciliter la mise à jour d'un tel pagelet, on peut écrire un script qui s'occupera de la compilation des informations. Les pages à compiler sont déterminer à partir de leur identifiant, mais on peut imaginer aussi d'étendre le modèle pour rajouter un champs servant à filtrer les pagelets. On peut aussi rajouter une interface indépendante pour gérer la fonctionnalité.

Plus généralement, tout contenu généré par programmation (mais qui n'a pas besoin de s'adapter au visiteur) peut faire l'objet d'une interface spéciale indépendante.

Sous windows (au boulot...) une petite notification de l'existance de la nouvelle version, je clicque dessus ethop ça télécharge et installe dans la foulée. Beau travail, mon poil dans la main se porte comme un charme.

J'ai plus quà m'occuper de mon linux à la maison...

Les solutions de gestions de contenu récentes proposent souvent un système de gabarits ("templates") pour personnaliser l'aspect, le style du site. En PHP, il est très facile de se doter d'un tel système.

Les fonctionnalités d'un système de gabarits

Structure de la page
Le gabarit permet de structurer la page à sa convenance (tableau, div, etc...).
Modularité
Le gabarit permet de choisir les modules à afficher. (On se place ici dans le contexte d'un site qui affiche une collection de modules plus ou moins indépendant.)
Simplicité
A l'intérieur de la structure définie par le gabarits, des marques indiquent l'emplacement pour une donnée précise (titre, contenu d'un article, message globale, etc...). Idéalement, le gabarit ne contient pas de programme (affichage sous condition, boucle, etc...) : toute structure programmatique est une source potentielle d'erreur d'autant plus difficile à repérer que le gabarit est complexe.

Intégration d'un système de gabarits

Une application PHP utilisant un système de gabarits effectuera son traitement dans cet ordre, à peu de choses près :

  1. Récupération des paramètres
  2. Traitement de données
  3. Définitions des fonctions d'affichages et des valeurs affichables
  4. Inclusion du gabarit global

Les fonctions d'affichages peuvent aussi faire appel à des gabarits, qu'on qualifiera ici de locaux.

Gabarit global

Idéalement l'inclusion de ce gabarit est la dernière instruction d'un script : tous les traitements sont effectués, et les données sont prêtes à être affichées. Quant aux fonctions d'affichage, elle sont utilisables telles quelles, toutes les initialisations nécessaires ayant été effectuées.

Exemple

Voici le gabarit global utilisé par sporniket.com :

<!DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD XHTML 1.0 Strict//EN"
 "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-strict.dtd">
<html xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xml:lang="fr" lang="fr">
	<head>
		<meta content="text/html; charset=utf-8" http-equiv="content-Type"/>
		<title><?=$page->getLabel()?> &#8211; <?=$messages["TITLE"]?></title>
		<link rel="stylesheet" title="<?=$messages["TITLE"]?>" type="text/css" href="/styles/sporniket.css"/>
		<link rel="start" title="<?=$messages["TITLE"]?>" href="<?=$linker->getTopPage()?>"/>
	</head>
	<body>
		<div id="container">
			<div id="content">
				<div id="header">
					<?showPagelet('pagelet/access','pagelet_header.xhtml')?>
					<?showPagelet('pagelet/header','pagelet_header.xhtml')?>
				</div>
				<div id="internals">
					<?showPagelet('pagelet/categories')?>
					<?showPagelet('pagelet/sticky')?>
				</div>
				<div id="externals">
					<?showPagelet('pagelet/mysites')?>
					<?showPagelet('pagelet/blogroll')?>
					<?showPagelet('pagelet/links')?>
				</div>
				<div id="body"><?showBody()?></div>
				<div id="footer">
					<p id="copyright"><?=$messages["DIRECTION_COPYRIGHT"]?></p>
					<p id="browser"><?=$messages["DIRECTION_BROWSER"]?></p>
				</div>
			</div>
		</div>
	</body>
</html>

Gabarit local

Un gabarit local est inclus dans une fonction. Toutes les variables utilisées dans le gabarit doivent être visible dans la fonction : les objets globaux doivent donc faire l'objet d'une déclaration dans le corps de la fonction.

Exemple

Pour afficher les menus, on utilise le gabarit local suivant :

<div class="Pagelet">
	<h2><?=$page->getLabel()?></h2>
	<?=$page->getData()?>
</div>

La fonction qui inclus le gabarit est la suivante :

<?php
/*
(c)2004 David Sporn

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License version 2.1 as published by the Free Software Foundation.

This library is distributed in the hope that it will be useful,
but WITHOUT ANY WARRANTY; without even the implied warranty of
MERCHANTABILITY or FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE.  See the GNU
General Public License for more details.

You should have received a copy of the GNU General Public
License along with this library; if not, write to the Free Software
Foundation, Inc., 59 Temple Place, Suite 330, Boston, MA  02111-1307  USA
 */

function showPagelet($pageName, $template = 'pagelet.xhtml')
{
	global $messages, $request, $linker, $pageBase, $pageFilter ;
	$pageFilter->setName($pageName) ;
	$pagelet = $pageBase->getList($pageFilter) ;
	if (count($pagelet))
	{
		$page = $pagelet[0] ;
		include('templates/'.$template) ;
	}
}
?>

Conclusion

Le point clé est la définitions des fonctions d'affichages et des valeurs affichables, autrement dit la définition des fonctionnalités accessibles depuis le gabarit.