L'année dernière, j'avais commis un article pour clarifier ma manière de choisir mon bulletin de vote. Plus d'un an après, il est temps de faire le point. Je vais d'abord énoncer la règle, puis détailler la raison de certains changement.

Attention, je me réserve le droit de changer encore d'avis !!

L'algorithme de vote du Sporniket

Pour chaque tour :

  • Si le candidat des Verts (en l'occurrence, c'est une candidate) est présent, voter pour lui (pour elle, donc)
  • Sinon, si le candidat de l'UDF est présent, voter pour lui
  • Sinon, voter blanc.

Pourquoi ce choix

J'ai choisi en premier choix les Vert, car je suis intimement persuadé que la dégradation de notre environnement est déjà bien engagée, de sorte que toutes les mesures qu'on prend désormais ne serviront qu'à limiter les dégâts. Dans cette optique, l'écologie doit être le pilier central des actions, auquel sont subordonnés l'économie, le social et la défense.

Mon deuxième choix se porte sur l'UDF (pour qui j'avais voté au premier tour en 2002), car je suis à la recherche de l'équilibre en toute chose. Le choix du centre, du "juste milieu" s'impose donc.

Et pourquoi pas les autres ?

Concernant l'extrême droite, c'est facile, je ne fais pas parti du public visé.

Concernant l'extrême gauche, les mesures pour défendre l'emploi (LO, LCR, PCF) peuvent être complètement incompatibles avec la protection de l'environnement (par exemple, le maintien coûte que coûte d'une industrie lourde). Quand à la candidature José Bové... non franchement je le sens pas trop là.

Concernant l'UMP, c'est hors de question. Ce parti paye pour la casse sociale engagée, notamment par la baisse irréfléchie des impôts, le CPE/CNE, les émeutes de 2005, etc...

Concernant le PS, à part Fabius pour qui c'est hors de question (l'affaire du sang contaminé, "responsable mais pas coupable"), c'est plus un manque d'attrait pour ce parti en général, car les candidatures de Royal et Straus-Kahn m'ont l'air crédibles, mais elle ne répondent pas à mon désir d'équilibre.

En conclusion

Plus que les personnes, mon choix reflète avant tout mes aspirations idéologiques. , à savoir vivre au pays des bisounours.

Mis à jour le 16 Avril : corrections de fautes.